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 Cap ou pas cap? (PV JEAN)

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Dragan E. Miller

Dragan E. Miller


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MessageSujet: Cap ou pas cap? (PV JEAN)   Cap ou pas cap? (PV JEAN) EmptyJeu 27 Aoû - 20:41

    C’était une belle journée comme on n’en avait pas vue depuis bien longtemps. Il faut dire que l’Angleterre était réputée pour sa météo désastreuse et ses nuages pleureurs ! Alors, en ce mardi de septembre presque assez ensoleillé pour qu’on se balade en T-shirt, les étudiants en cours étaient distraits et aspiraient plus que tout sortir des salles de classe pour prendre l’air. Bien entendu, je ne vous parle pas de tous les écoliers. En effet, comme partout, il y avait les rebelles qui se permettaient de sécher comme bon leur semblait. Parmi ceux-ci se trouvait un jeune homme à l’allure soignée et au maintient plein de grâce. Dragan Ermès Miller, septième année à Serdaigle. Un Aigle hors la loi ?! Bon sang, les temps avaient bien changé ! Autrefois, jamais un érudit n’aurait raté une seconde de cours ! Mais les mœurs évoluaient et il fallait s’adapter… Bref, ne rentrons pas dans un cours de sociologie à travers les âges.

    L’adolescent était dans un coin reculé du parc, accoudé contre un arbre, habillé d’un pantalon noir classique, d’une fine chemise blanche et d’un pull bordeaux posé sur ses épaules. Un vrai gentleman anglais en somme. Il semblait attendre quelqu’un… mais qui ? Cinq, dix, quinze minutes… Par Merlin, l’invité n’était pas ponctuel ! Ou peut-être ne viendrait-il jamais ? Le bleu et bronze semblait convaincu que si, à voir son expression apaisée…

    C’est alors que ses yeux plus noirs que les enfers eux-mêmes semblèrent s’illuminer de contentement. Il avait aperçu ce qu’il cherchait. Au loin, une demoiselle aux longs cheveux bruns approchait, resplendissante. Hope Jean Carrington, une amie de longue date. Une amie, une amie ! C’était vite dit ! Effectivement, les deux jeunes gens passaient plus de temps à se lancer des défis qu’à se raconter leurs vies.

    « Cap de piquer la potion de Rogue ? »
    « Cap de courir à poils dans le parc, à minuit, et de prendre un bain avec le calamar ? »
    « Cap de mettre du laxatif dans le thé de Pansy ? »
    « Cap de sortir avec elle pendant une semaine ? »
    « Cap de te taper Nicolas ? »
    « Cap de foutre une gifle à Grace, devant tout le monde ? »


    Et l’éternelle réponse était : « Cap ! ». Il y avait juste un problème. Avec le temps, les gages dégénéraient, si bien qu’un jour, Dragan avait dû arrêter de prendre sa potion Tue-loup et avait failli tuer plusieurs élèves qui se baladaient dans la forêt en pleine nuit. Oui, la belle Serpentard était au courant de sa lycanthropie. Peu de personnes l’étaient ; la direction, les professeurs, les parents du Maudit, les lycans eux-mêmes, Maxine et Hope. Une trentaine de personnes tout au plus.

    Jouer avec le danger n’était pas conseillé, surtout quand il était plus que réel. Mais les deux jeunes gens s’en fichaient éperdument, entraînés par la stupidité de la jeunesse intrépide. Aucun des deux ne pouvaient se refuser à l’autre, ils étaient bien trop orgueilleux pour s’avouer vaincus. Alors on montait d’un échelon à chaque défi lancé. On jouait avec sa vie, avec sa conscience, avec ses principes… Gagner, là était le seul but.

    Aujourd’hui, Dragan avait envoyé une missive à son « amie » pour lui donner rendez-vous à quatorze heures trente à l’orée de la forêt, dans la partie Est du parc, près d’une vieille statue grecque. Il était trois heures moins dix mais Miller s’en fichait, la convoitée était venue et c’était tout ce qui comptait.

    Convoitée ? Et oui, depuis quelques temps, Dragan ressentait une sensation bizarre au creux du ventre quand il s’adonnait à des ébats forcés par le jeu avec la demoiselle. Non, il n’avait jamais prévu de ressentir quoi que ce soit pour elle. Nous il ne l’utilisait pas à des fins amoureuses… Mais voilà, c’était venu comme ça, sans prévenir. Bien sûr, il n’en était pas fou, loin de là ! C’était juste une sorte de lubie du moment, un plaisir secret et unique. Jean était bien trop joueuse et volage pour lui, si fidèle en amour comme en amitié !

    « Je vois que tu ne sais toujours pas lire l’heure H. ! Enfin, il faudrait déjà que tu saches utiliser les quelques neurones qu’il te reste pour ça, et je doute que ce soit le cas ! »

    Un sourire malicieux vint se coller aux lèvres charnues de l’étudiant. Il plaisantait, on le voyait dans ses yeux noirs et dans le ton de sa voix rauque et grave. Une voix charmeuse, sensuelle en fait. Elle allait bien avec son physique ténébreux de dandy anglais. D’ailleurs, pas mal de filles le trouvaient séduisant. Pourtant, peu lui importait. Lui, ce qu’il désirait, c’était trouver quelqu’un de sérieux avec qui faire sa vie. Quelqu’un avec qui tout recommencer… quelqu’un avec qui il pourrait revivre normalement.

    « Bon, j’espère que tu t’es bien réveillée ce matin parce que c’est ton jour de chance… On va commencer avec du light. Cap de me rouler la plus belle pelle de ta vie devant les quelques élèves qui nous observent, là-bas ? »

    Malice dans le regard, sourire au milieu du visage. Le jeu ne faisait que commencer et Dragan en était conscient. Aujourd’hui, ils iraient loin… très loin.
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H. Jean Carrington

H. Jean Carrington


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MessageSujet: Re: Cap ou pas cap? (PV JEAN)   Cap ou pas cap? (PV JEAN) EmptyVen 28 Aoû - 11:37

    Elle le savait, elle était en retard. Il n’y avait qu’à consulter sa montre pour qu’elle s’en rende compte ; elle avait déjà cinq minutes de retard. Et pourtant, la belle contemplait les flammes s’embrasant avec force dans le foyer de la cheminée, devant un feu qui crépitait avec harmonie. Se faire désirer, c’était toujours quelque chose que J. avait apprécié. Et avec les garçons, il n’y avait que ça de bon. Elle avait reçu la missive de son « partenaire de jeu » quelques heures plus tôt, et alors un sourire s’était installé sur ses lèvres. Voilà deux ans que ce jeu durait. « Cap ou pas cap ? ». A première vue, ce jeu n’avait rien de dangereux, c’était juste divertissant et cela faisait passer le temps. Pourtant, les deux camarades n’avaient cessé de rendre le jeu plus excitant. De défis simples et anodins, ils étaient rapidement passé à la vitesse supérieure, imposant à l’autre des gages bien plus provoquants, qui les mettait tous les deux en péril. Evidemment, dans ce genre de jeu, la réponse « pas cap » n’était guère envisageable. Ils se l’étaient jurés, jamais leur réponse ne serait négative. Alors, chacun leur tour, les voilà qui jouaient avec le feu, proposant des défis de plus en plus risqués et délicats. Gagner, il n’y avait que ça de bon. Mais s’amuser n’était pas mal non plus.

    Esquissant un nouveau sourire, la belle finit par se lever de son sofa couleur vert bouteille. Elle quitta des yeux l’antre de la cheminée, et ses flammes qui n’étaient pas sans lui rappeler ses périlleuses aventures avec D. Les minutes défilèrent et la vipère prit tout son temps, elle quitta d’abord la salle commune des serpents, avant de traverser les cachots et de prendre les escaliers menant au rez-de-chaussée. Elle avait hâte de le retrouver et pourtant, trainait le pas, rêvassant presque en croisant le regard des quelques élèves présents dans les couloirs. Enfin, elle atteignit la grande porte donnant sur l’extérieur, et retrouva la brise qui vint bientôt lui chatouiller les joues, soulevant quelques mèches de ses cheveux avec douceur. Ils avaient rendez-vous à l’orée de la forêt, comme d’habitude. C’est Dragan qui avait la main cette fois, à lui de commencer le jeu. A cette idée, le sourire ne pu que s’agrandir sur ses lèvres et tandis qu’elle marchait elle découvrit bientôt au loin la silhouette du dandy anglais. Il avait toujours su s’arranger, optant pour des vêtements moldus à la fois classe et décontracté. Elle-même avait retiré sa robe de sorcière quand elle avait vu le soleil se dévoiler dans un ciel presque dénué de nuages. A la place, elle avait enfilé une robe blanche toute simple qui lui arrivait à la hauteur des genoux et qui contrastait avec ses vêtements d’ordinaire sombres. Une écharpe nouée autour de son cou, aux couleurs de sa maison, avait tout de même été prévu au cas où le soleil serait trompeur, et le vent trop froid.

    Un tel temps au début de l’année, c’était une aubaine et la jeune fille le savait. Le temps en Angleterre était souvent triste, les nuages recouvrant le ciel d’un gris amer et des trombes de pluie recouvrant la bitume ou l’herbe du parc. Aujourd’hui, ils avaient de la chance, et tandis que des centaines de regards à l’intérieur du Château étaient dirigés vers les fenêtres des salles de cours, scrutant avec envie le ciel dégagé, la belle avait choisi de s’accorder une après-midi auprès du Serdaigle qu’elle préférait. Justement, elle arriva enfin à ses cotés, et le jeune homme lui accorda un sourire radieux. Elle avait oublié la façon dont il la regardait, une lueur malicieuse dansant dans ses yeux. Elle appréciait beaucoup. A peine eut-elle le temps d’ouvrir la bouche qu’il avait déjà prit la parole, la sermonnant, non sans une certaine malice, à propos de l’heure tardive à laquelle elle arrivait.

      D. – « Je vois que tu ne sais toujours pas lire l’heure H. ! Enfin, il faudrait déjà que tu saches utiliser les quelques neurones qu’il te reste pour ça, et je doute que ce soit le cas ! »

    Un sourire vint atteindre ses lèvres tandis qu’elle le dévisageait, à peut-être à un mètre de lui seulement. Elle lui rendit son sourire – il semblait si facile de le lui accorder quand d’autres auraient tout donné pour ne serait-ce qu’apercevoir l’ombre de celui-ci sur ses lèvres vermeille.

      J. – « Toutes mes plus plates excuses… je n’ai pas vu le temps passer. »

    Un éclat tout aussi malicieux vint danser dans son regard alors que ce dernier dévorait celui de D. Le scrutant, elle espérait avoir un indice sur le prochain défi qu’il lui lancerait, pourtant, malgré l’amusement qu’elle y lisait sans aucune difficulté, elle ne parvenait pas à deviner ses intentions. Finalement, il reprit la parole d’une voix charmeuse, suave et agréable.

      D. - « Bon, j’espère que tu t’es bien réveillée ce matin parce que c’est ton jour de chance… On va commencer avec du light. Cap de me rouler la plus belle pelle de ta vie devant les quelques élèves qui nous observent, là-bas ? »

    Haussant les sourcils, la belle dévisagea son compagnon. Rien que ça ? En effet, c’était du light… et pourtant, elle appréciait.

      J. – « Cap… trop facile. »

    La jeune fille s’approcha de lui, son visage venant à la rencontre du sien. Seuls quelques centimètres les séparaient encore quand son front toucha le sien, ses lèvres formant un sourire tandis qu’elles frôlaient presque les siennes. Alors, elles vinrent cueillir les siennes dans une sorte de caresse délicieuse, un baiser qui se fit de plus en plus passionné, alangui, à la demande de D. Leurs langues se lièrent sans difficulté, se déliant avec la même facilité pour se rejoindre plus aisément par la suite. Ce n’avait rien de très vulgaire et pourtant la passion n’était que trop au rendez-vous, témoin d’une envie qui se faisait plus grandissante à chaque seconde qui passait. Sa main vint dans une étreinte audacieuse se poser sur la joue de D. avant de glisser vers sa nuque pour aller jouer avec quelques mèches de ses cheveux d’un noir de jais. Et tandis que la danse touchait à sa fin, la vipère vint mordre subtilement la lèvre inférieure de son compagnon, pour finalement se dégager doucement de son étreinte. Un sourire éclairait son visage d’ordinaire sombre. Détournant un instant son regard ancré dans celui de D., la belle jeta un coup d’œil circulaire au parc. Quelques élèves avaient délaissé leurs occupations pour observer les deux adolescents et maintenant qu’elle les toisait avec insistance, détournèrent leur regard, faisant mine de reprendre leur discussions. L’effet avait eu lieu et l’espace d’un moment, elle espéra qu’Appletown était dans les parages et avait suivi la scène se déroulant entre elle et le Serdaigle.

    Reposant son regard sur les traits délicats de D., J. fit mine de réfléchir avant de lui prendre la main et l’attirer vers elle. Ses lèvres vinrent à la rencontre de son oreille et la vipère y siffla quelques mots dans un murmure presque inaudible :

      J. – « Satisfait ? Hm… il me semble que c’est mon tour, désormais. Quelque chose de peu dangereux aussi, pour une fois. Cap de poser ton genou à terre, et de me faire une déclaration d’amour ? »

    La belle guetta sa réaction avec un sourire que trop présent sur ses lèvres cerise. Certes, c'était simple, mais elle était sûre de s'amuser beaucoup avec un tel défi.
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