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 I'll never love you more... I think. (pv. Cyprien).

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H. Jean Carrington

H. Jean Carrington


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MessageSujet: I'll never love you more... I think. (pv. Cyprien).   I'll never love you more... I think. (pv. Cyprien). EmptyMer 26 Aoû - 15:28

I'll never love you more... I think.
ft. Cyprien.


    Elle le revoyait. Ce visage, gardé intact dans ses souvenirs, ce visage et ses expressions qui lui avaient tant manqué au cours des deux longs mois qui venaient de s’écouler. Sur le quai de la voie 9 ¾ elle avait tenté de l’apercevoir, en vain. Elle n’avait cessé d’imaginer leurs retrouvailles. Continueraient-ils à se tourner autour, à se lancer des regards mystérieux et des sous-entendus peu victorieux ? Le jeu était intense, une partie qui ne se terminait jamais, dont la fin n’était pas envisagée. « Attrape-moi… si tu peux ». Cela faisait des mois désormais que la belle s’était mit en tête de percer ses secrets. Il y avait toujours eu ce mystère planant autour de lui, qui le protégeait presque. Un prince chez les Serpentard qui avait de nombreuses admiratrices. Il n’y avait qu’à voir toutes ces groupies, misérables qui gloussaient sur son passage, lui envoyant des sourires dans l’espoir d’attirer son attention. J. n’avait jamais procédé de cette façon avec les garçons. Se dévoiler limitait toute possibilité de jeu avec eux, ils aimaient le mystère, l’attraction. Plus vous leur tournez le dos, plus ils viendront vous courir après, c’était écrit. C’était une chose que J. avait bien assimilé avec le temps, et sa grande sœur y était pour beaucoup. Elle lui avait toujours donné des conseils, divers et variés, sur la manière d’apprivoiser les hommes de ce monde. Bien sûr, sur le coup, la belle lui rétorquait qu’elle n’avait en aucun cas besoin de ses stupides conseils, qu’elle pouvait se débrouiller seule, comme elle l’avait toujours fait. Mais au final, elle gardait ces conseils dans un coin de sa tête et les mettait en pratique dès qu’elle le pouvait. Fierté, quand tu nous tiens.

    Ses relations avaient toujours été sulfureuses. Peu désireuse d’avoir des relations régulières, la belle ne prenait que rarement les mêmes amants, préférant la diversité à la routine. Elle ne les aimait pas, ne les connaissait pas, et s’en félicitait davantage. Elle n’avait jamais été très douée pour les longs discours passionnés et encore moins pour les gestes d’affection. L’amour, c’était pour les faibles, disait-elle. Toutes les filles n’ayant pas trouvé le grand amour disaient la même chose, peut-être cela les confortait dans l’idée d’être des libertines n’ayant nul besoin d’amour pour vivre. Vivre de sexe, de drogue et de rock’n roll n’était pas seulement un créneau peu enviable, mais un train de vie appréciable lorsqu’on y était habitué. Pourtant, on a beau dire, on a tous nos faiblesses, et l’amour en fait partie. Quoiqu’il en soit, deux visages ne cessaient d’hanter la jeune fille. Deux Serpentard au charme dévastateur. Il y avait Clay, et Cyprien, celui auquel elle pensait justement. Celui qui attirait les minettes sans aucun effort à fournir. Soupir, sourire.

    Allongée sur les couvertures brodées aux couleurs de sa maison, la belle alluma une cigarette, perdue dans ses méditations sur les hommes du château. Elle aurait d’ailleurs continué sans problèmes si Alice, une fille partageant son dortoir, n’était pas venu l’enquiquiner avec ses débilités profondes. En effet, la belle blonde – J. l’appelait Heidi – vint ouvrir les rideaux entourant le lit de la vipère, avec un sourire si naïf que J. n’eut qu’une envie : refermer les yeux et feinter le sommeil. Trop tard, Heidi avait croisé son regard et l’avait ancré au sien. La jeune fille vint s’asseoir sur son lit, comme si c’était le sien.

      Heidi – « Jean, il faut absooooolument que je te dise un truc ! »

    La belle leva les yeux au ciel et se redressa.

      J. – « Ecoute, ma belle, ce n’est pas que je n’ai pas envie de t’écouter, mais je n’ai pas que ça à faire, crois-moi. »

    Elle se leva et s’apprêta à partir quand elle se figea à quelques centimètres d’Heidi :

      J. – « Aehm, j’te conseille le déo, Heidi. Juste au passage. »

    Elle esquissa un sourire mesquin avant de sortir de la pièce, jetant sa clope au passage. Elle ne mit pas longtemps à rejoindre les cachots et remonta jusqu’au premier étage. Comme souvent, la belle s’ennuyait. Ce ne devrait pas être permit un samedi en fin d’après-midi. Aucune fête à laquelle elle aurait pu se préparer, aucun garçon à aller tourmenter, sa sœur était occupée dans la tour des Serdaigle. Bref le néant. Bien sûr, il y avait cette pile de devoirs dans son dortoir, mais c’était une activité peu enviable et elle n’avait aucune envie de se plonger dans des cours théoriques de métamorphose ou d’astronomie. Très peu pour elle. Alors elle ne fit que parcourir le château, rencontrant plusieurs connaissances auxquelles elle lança des regards noirs significatifs. Elle passa par la cuisine, attrapa une pêche et sans même remercier les elfes, repartit de la pièce. Elle finit le tour du propriétaire par l’aquarium, pièce qu’elle n’avait jamais réellement visité. Il paraissait que c’était un endroit magnifique, cela dit, la jeune fille n’avait jamais été attiré par l’art ou tout ce qui était censé « être beau ». Intriguée, et ne sachant de toute façon que faire, elle s’y était donc rendu. La pièce était vide, pour son plus grand bonheur. Appréciant le calme de l’endroit, elle se dirigea vers les grandes vitres donnant sur les profondeurs du lac, envoutantes. Plongeant son regard dans celles-ci, elle chercha à déterminer la nature des créatures qui avaient élu domicile dans ces eaux. Malheureusement, elle n’avait jamais réellement été attentive aux cours de soin aux créatures magiques et celles-ci constituaient donc de véritables mystères à ses yeux. Soupirant, elle s’assit devant le renfoncement de la vitre, le regard vitreux, perdue dans sa contemplation du monde de l’eau. Elle finit par sortir une cigarette de sa poche, inconsciemment, c’était devenu une sorte de mécanisme chez elle, et se l’alluma, sans même jeter un coup d’œil à ses gestes, son regard toujours posé sur l’aquarium.

    Les minutes passaient, défilaient et elle ne remarquait rien. La cigarette se consumait lentement. Le silence régnait en maitre dans cette pièce et elle ne fut pas dérangée une seule fois depuis son arrivée. Enfin jusqu’à ce qu’elle n’entende un raclement de gorge, bien sûr. J. se releva immédiatement, comme si elle avait peur d’être prise en flagrant délit de méditation. Elle se retourna et croisa le regard de l’un des garçons qui hantait ses rêves. Cyprien. Ses lèvres dessinèrent un sourire et elle esquissa un pas dans sa direction. Elle ne savait pas quoi dire et resta muette un instant, sourire toujours accroché à ses lèvres délicieuses. Finalement elle se racla la gorge à son tour et s’approcha un peu plus de lui :

      J. – « Ta présence me réjouit, Cyprien. Cela fait si longtemps… »

    Un rictus vint se former sur ses traits tandis que son regard resté ancré au sien. Faisant tout de même attention à ne pas se perdre dans l’océan clair de ses yeux, elle approcha un peu plus jusqu’à arriver à sa hauteur, et posa sa main libre sur son épaule.

      J. – « Ta présence m’a manqué. »
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